Citadel reverberates…

Acrylique sur papier, 12 x 12 cm (avril 2011).
Acrylic on paper, 4.7 in square.

"Citadel reverberates to a thousand voices, now dumb:

what have we become? What have we chosen to be?" 

Ainsi commence Still Life, sorte de prière rageuse et désespérée composée par Peter Hammill, sortie en 1976 sur l'album du même nom du groupe Van der Graaf Generator. On peut l'écouter ici.

The song involved here is Still Life (1976) by the english group Van der Graaf Generator and his leader Peter Hammill. Listenable here.

C'est l'un des morceaux – et l'un des albums – que j'ai le plus écouté ces trente et quelques dernières années, un machin épique, rageur, désespéré qui va bien à l'adolescence et puis qu'on garde avec soi après, bon, je vous raconte ma vie là… Pour ce que j'en comprends, ça parle des ravages de l'éternité sur notre pauvre condition humaine, des ruines de notre monde sous l'arrogance de la modernité, bref, rien que de désespérément actuel. En rouge, ocre, noir et blanc parce que j'ai toujours entendu ce morceau ainsi, avec ses images de ruines perchées entre Moyen Âge et science-fiction.

Posté sur le site Calypso Moon qui invitait, ce mois d'avril, à "peindre en musique". Et où ce Still Life, image et musique, détonne quelque peu, me semble-t-il.     

Pour les aventureux qui veulent aller au-delà de la version originale du morceau, il existe pas mal de versions live plus ou moins écorchées, en solo ici ou en groupe là. Non seulement les papys ont repris la route, mais ils la tiennent encore pas mal…

Quant aux maniaques de géolocalisation, le lieu de référence est le château de Larochette ▼, au Luxembourg. (Merci l'ami pour la photo !)  

Bon, avec tout ça à digérer, ça m'étonnerait que je revienne vous proposer quelque chose d'autre avant le mois prochain !

For the Calypso Moon site theme of the month (Art in music), one of the album and song I've listened to the most in my lifetime. Hundred and hundred and hundred since the first time nearly 35 years ago. As far as I understand the lyrics, it is about the life ruined by the pretense of eternity; perhaps could be also heard as the nature and life ruined by the arrogance of insane modernity. Images of a sharp and lost place, struggling in despair between Middle Ages and future… Very up to date, no? The occasion was also to work with a very limited palette (red, ochre, black, white).

Many live versions of this song could be heard on the web; some very scorched as this one in solo and this one in group. Energetic, no?

For those who want to know, the reference place is Larochette castle ▼, a medieval place in Luxemburg (between France, Belgium and Germany). Many thanks to the friend who provided the photo!

And with so many links to explore, I will not be back till next month…